Poème écrit en l'honneur de Jean-Jacques Dessalines à l'occasion de la proclamation de la Constitution de 1805

Ce poème est écrit par un certain Gautarel, Grenadier des Armées de l'Empire d'Haïti en 1805.


C’est toi grand Empereur qui maîtrise la France
Ramène dans nos champs l'abondance
Qui sus par ta valeur, ta douceur, ta bonté,
Prendre un si noble essor vers l'immortalité
En mes faibles écrits je célèbre ta gloire,
Mais tu t’élevas seul au temple de mémoire
Les vils français en vain te choisissaient des fers
Favori du Dieu Mars, au milieu des alarmes
Tu triomphes de tout par la force des armes
Tel on voit un rocher battu par la tempête
Méprisant tous les coups qui fondent sur sa tête
Braver tous leurs efforts en insultant les cieux
Et repousser au loin les flots audacieux
Tel on vit ta valeur constante et généreuse
Du milieu des combats sortira victorieuse 
Ton intrépide cœur garda de sa pureté 
Partout tu conservas ta noble fermeté 
S’il eut tissu le fil de tes belles années 
ROME pour couronner tes bienfaits immortels 
Comme à ses demi-dieux, t’eut dressé des autels

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