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Rapport final du Groupe d’experts sur Haïti présenté en application de la résolution 2653

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GENERAL EN CHEF

1. Jean-Jacques Dessalines (noir)


GENERAL DE DIVISION  

2. Christophe (noir)

3. Pétion (mulâtre)

4. Clervaux (mulâtre)

5. Geffrard (mulâtre)

6. Vernet (mulâtre)

7. Gabart (mulâtre)


GENERAL DE BRIGADE  

8. P. Romain (noir)

9. Gérin (mulâtre)

10. F. Capoix (noir)

11. Jean-Louis François (noir)

12. Férou (mulâtre)

13. Daut (noir)

14. Cangé (mulâtre)

15. L. Bazelais (mulâtre)

16. Magloire Ambroise (noir)

17. J.-J. Herne (mulâtre)

18. Toussaint Brave (noir)

19. Yayou (noir)


 ADJUDANTS-GENERAUX

20. Bonnet (mulâtre)

21. F. Papalier (mulâtre)

22. Morelly (mulâtre)

23. Chevalier (mulâtre)

24. Marion (mulâtre)


OFFICIERS DE L'ARMEE

25. Magny (noir)

26. Roux (mulâtre)

27. B. Loret (mulâtre)

28. Quéné (mulâtre)

29. Macajoux (mulâtre)

30. Dupuy (mulâtre)

31. Carbonne (mulâtre)

32. Diaquoi aîné (noir)

33. Raphaël Malet (blanc)

34. Derenoncourt (mulâtre)


SECRETAIRE

35. Louis Boisrond-Tonnerre



[1] Raphaël Malet est néanmoins indiqué par Dantès Bellegarde comme étant « mulâtre ».

L'histoire nous appelle à Haïti en ces heures difficiles et douloureuses. Haïti : la première République noire du monde et la première République de Notre Amérique dès le 1er janvier 1804, après avoir vaincu les troupes napoléoniennes au terme de 12 années de combat (1791-1803). Haïti : celle des Jacobins noirs, de Toussaint L'Ouverture et d'Alexandre Petión. Haïti : celle de Miranda ; il y arrive avec son rêve de libérer tout un continent et, comme Bolivar, dix ans plus tard, il reçoit toute la solidarité et le soutien des Jacobins noirs ; c'est là que le Précurseur hisse notre drapeau pour la première fois, sur le mât du navire Leander, le 12 mars 1806.

Haïti : celle de Bolivar, celle de l'Expédition des Cayes (1816), qui eut l'appui inconditionnel de l'illustre Pétion, qui ne lui demanda que la liberté des esclaves. Ce n'est pas en vain que notre Libérateur l'a appelé "l'auteur de notre liberté". C'est là, au contact de la réalité de la "République la plus démocratique du monde", selon ses propres termes, que Bolivar acheva de forger son esprit révolutionnaire.

Haïti est donc une terre sainte pour nous.

L'héroïsme et la souffrance du peuple haïtien, son amour infini et sa grande espérance sont inscrits dans mon âme. En mars 2007, la force de leur amour et de leur espoir m'a fait courir avec eux dans les rues de Port-au-Prince, avec le sentiment d'être parmi des frères et des sœurs.

Ce tremblement de terre dévastateur s'ajoute à la tragédie sans fin que subit le peuple haïtien depuis tant d'années.

Pour Petión et Bolívar, il nous appartient de régler une dette historique. C'est pourquoi le Venezuela s'est mis à la disposition d'Haïti. Deux brigades humanitaires sont déjà dans le pays de Pétion et d'autres partiront bientôt. Nous avons également lancé la campagne de solidarité avec Haïti et le peuple vénézuélien y répond comme il sait le faire.

Pour Petión et pour Bolívar : nous vaincrons !

II

Les mesures économiques que nous avons prises répondent à la nécessité de faire face à une situation qui s'inscrit dans un processus de transition dynamique et complexe.

En matière économique, il n'y a pas de baguette magique qui puisse tout résoudre. Surtout lorsqu'il s'agit de garantir la souveraineté économique du pays.

Depuis que nous avons pris le contrôle des changes, nous évaluons de près le comportement de l'économie nationale, ce qui nous a permis d'atténuer les effets internes de la crise mondiale du capitalisme, qui a fini par déstabiliser toutes les économies régionales.

Aujourd'hui, nous sommes confrontés à l'urgence inexorable d'appliquer des mesures correctives de nature économique. Il est vrai que les décisions prises peuvent susciter des inquiétudes et des préoccupations, comme tout changement en suscite.

Je fais pleinement confiance à la conscience des citoyens et je sais qu'ils ne se laisseront pas piéger par les fausses alertes lancées par les médias pitianquis, qui tentent de faire croire que les portes de l'enfer se sont ouvertes et que le gouvernement va maintenant brûler dans son propre feu. Comme cela a été le cas jusqu'à présent, ils attendront l'effondrement total qu'ils appellent de leurs vœux.

Il n'y a pas de décision plus sage que celle qui est prise à temps et en réponse aux particularités du moment historique : l'autre consiste à étirer la ride ou à cacher la tête, et nous ne sommes pas prêts à le permettre.

Chaque pas que nous faisons dans la révolution comporte non seulement des risques mais surtout de nouveaux défis : nous avons démontré notre volonté de les affronter, avec responsabilité et engagement, en ayant à cœur les besoins les plus profonds du peuple vénézuélien.

La modification de la valeur de notre monnaie par rapport au dollar n'est que l'exemple le plus superficiel de ce que nous proposons réellement. En réalité et en vérité, nous réévaluons le bolivar en nous fixant de nouveaux défis.

En premier lieu, nous aurons plus de force pour affronter les pratiques spéculatives flagrantes qui n'ont fait que déformer financièrement la valeur réelle des biens et des services.

L'État, en ce sens, ne pouvait continuer à céder des avantages de change à ceux qui décidaient à leur guise de ce qu'ils importaient comme des biens nécessaires, qui étaient en fait des articles de luxe qu'ils vendaient à des prix incontrôlables.

C'est pourquoi le Plan national contre la spéculation a été créé cette semaine. Nous créons les conditions pour générer un véritable renforcement de l'industrie nationale qui satisfasse les intérêts nationaux les plus authentiques.

Nous ne pouvons pas continuer à importer sans mesure ce que nous sommes déjà en mesure de commencer à produire sur place. D'où l'appel à la bonne volonté des petits et moyens entrepreneurs et investisseurs qui souhaitent se joindre à nous dans cet effort pour forger un nouveau modèle économique.

Dans ce sens, nous avons créé mercredi dernier le Fonds du bicentenaire pour la production socialiste, qui constitue un premier pas dans la consolidation d'une politique de soutien à la souveraineté productive nationale.

Cela nous permettra non seulement de diversifier et d'augmenter la production de biens et de services pour répondre à nos besoins intérieurs les plus pressants, mais aussi d'acquérir une nouvelle force grâce à l'exportation de nos produits.

Que cette situation soit donc l'occasion, avec honnêteté et responsabilité, d'entreprendre fermement la construction d'un pays qui cesse d'être rentier et qui tranche le nœud gordien de la dépendance pétrolière.

Un problème central et transcendant de la voie vénézuélienne vers le socialisme réside dans la métamorphose globale du modèle rentier : dans le changement structurel du modèle d'accumulation capitaliste que nous avons ; un changement qui dépend de la diversification productive vers laquelle nous nous orientons pour surmonter définitivement le rentiérisme.

III

Je tiens à réitérer une orientation stratégique que j'ai énoncée vendredi dernier dans mon discours à l'Assemblée nationale à l'occasion de la présentation du rapport annuel et des comptes 2009 : nous devons continuer à démanteler le vieil État bourgeois et accélérer le processus de construction du nouvel État social et démocratique, fondé sur le droit et la justice, comme le prévoit notre Constitution. Il s'agit d'une nécessité historique et d'un impératif catégorique pour la continuité et l'approfondissement de la révolution bolivarienne, sur la voie du socialisme.

Nous ne devons pas donner de l'oxygène à l'État bourgeois. Au contraire, c'est un impératif de l'éloigner pour qu'il s'éteigne définitivement.

L'État bourgeois dispose encore d'espaces au sein de l'État qui émerge : à partir de ces espaces, il obstrue, sabote et entrave le processus de création de la nouvelle institutionnalité.

Nous avons un long chemin à parcourir avant que le nouvel État ne se consolide : nous sommes en transition vers lui. Sa consolidation dépend et dépendra de notre capacité à matérialiser le protagonisme du pouvoir communal, du pouvoir populaire dans toutes ses expressions.

Le pouvoir populaire est l'âme et la flamme d'une autre façon d'être l'État et le gouvernement. Nous devons réaliser ce que Kleber Ramirez a lucidement envisagé il y a de nombreuses années : "... le moment est venu pour les communautés d'assumer les pouvoirs de l'État, ce qui conduira administrativement à la transformation globale de l'État vénézuélien et socialement à l'exercice réel de la souveraineté par la société à travers les pouvoirs communaux".

La patrie, le socialisme ou la mort !

Nous vaincrons !

Publié originellement sur Cubadebate le 17 juin 2010 après le tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010 en Haiti.


EL ARTICULO EN ESPANOL


La historia nos está llamando a Haití en esta hora tan difícil y dolorosa. Haití: la primera República negra del mundo y la primera República de Nuestra América en fecha tan temprana como el 1° de enero de 1804, tras vencer a las tropas napoleónicas luego de 12 años de lucha (1791-1803). Haití: la de los jacobinos negros, la de Toussaint L'Ouverture y Alejandro Petión. Haití: la de Miranda; allá llegó con su sueño de liberar a todo un continente y como ocurriría con Bolívar, diez años más tarde, recibiría toda la solidaridad y el apoyo de los jacobinos negros; allá izó el Precursor por primera vez nuestra bandera, en el mástil del buque Leander el 12 de marzo de 1806.

Haití: la de Bolívar, la de la Expedición de los Cayos (1816) que contó con el respaldo sin condiciones del ilustre Petión, quien sólo le pidió la libertad de los esclavos. No en vano nuestro Libertador lo llamó "el autor de nuestra libertad". Allí, en contacto con la realidad de la "República más democrática del mundo" -son sus palabras-, Bolívar terminó de forjar el temple de su espíritu revolucionario.

Haití es, entonces, tierra santa para nosotros y nosotras.

Llevo inscrito en mi alma al heroico y sufrido pueblo haitiano con su infinito amor y su grandísima esperanza. En marzo de 2007 la fuerza de su amor y su esperanza me hizo correr, junto a él, por las calles de Puerto Príncipe, sintiéndome entre hermanos y hermanas.

Este devastador sismo se agrega a la tragedia infinita que padece el pueblo haitiano desde hace tantos años.

Por Petión y por Bolívar, nos toca saldar una deuda histórica. Por eso mismo, Venezuela se ha puesto a la orden de Haití. Ya están dos brigadas humanitarias en la Patria de Petión y pronto partirán otras. Igualmente, lanzamos la Campaña de Solidaridad con Haití y el pueblo venezolano está respondiendo como sabe hacerlo.

Por Petión y por Bolívar: ¡Venceremos!

II

Las medidas económicas que hemos tomado responden a la necesidad de salirle al paso a una situación que se enmarca en un proceso de transición dinámico y complejo.

No hay varitas mágicas que todo lo resuelvan en materia económica. Sobre todo cuando se trata de garantizar la soberanía económica del país.

Desde que asumimos el control de cambio a esta parte, hemos ido evaluando de cerca el comportamiento coyuntural de la economía nacional y esto nos ha permitido paliar los efectos internos de la crisis mundial del capitalismo, que terminó desestabilizando a todas las economías regionales.

Hoy nos vemos en la urgencia inexorable de aplicar correctivos de naturaleza económica. Cierto que las decisiones tomadas puedan causar zozobras e inquietudes, ya que todo cambio las propicia.

Tengo plena confianza en la conciencia del pueblo y sé que no va a caer en las falsas alarmas que los medios de comunicación pitiyanquis adelantan: pretenden hacer creer que se abrieron las puertas del infierno y que el Gobierno desde ahora arderá en su propio fuego. Como ha sido hasta ahora, se quedarán esperando el descalabro total que tanto ansían.

No hay más atinada decisión que la que se toma a tiempo y respondiendo a las particularidades del momento histórico: lo otro es estirar la arruga o esconder la cabeza y eso no estamos dispuestos a permitírnoslo.

Cada paso que damos en Revolución implica no sólo riesgos sino sobre todo nuevos retos: hemos demostrado nuestra disposición a enfrentarlos, con responsabilidad y compromiso, teniendo en el centro del corazón las más sentidas necesidades del pueblo venezolano.

Modificar el valor de nuestra moneda en relación al dólar es tan solo la instancia más superficial de lo que nos proponemos en el fondo. En realidad y en verdad, estamos revaluando el bolívar al proponernos nuevos retos.

En primera instancia, tendremos más fortaleza para enfrentar las groseras prácticas especulativas que no hacían otra cosa que distorsionar financieramente el valor real de los bienes y los servicios.

El Estado, en este sentido, no podía seguir cediendo beneficios cambiarios a quienes decidían a su antojo lo que importaban como bienes necesarios, siendo en realidad artículos suntuarios que vendían a precios incontrolables.

Por eso se creó esta semana el Plan Nacional Contra la Especulación. Estamos creando condiciones para generar un verdadero fortalecimiento de la industria interna que satisfaga los más genuinos intereses nacionales.

No podemos seguir importando sin medida aquello que ya estamos en la posibilidad de comenzar a producir en el país. De allí el llamado a la buena voluntad de los pequeños y medianos empresarios e inversionistas que deseen acompañarnos en este empeño de forjar un nuevo modelo económico.

En este sentido, el miércoles pasado creamos el Fondo Bicentenario de Producción Socialista, que viene a constituirse en un primer paso en la consolidación de una política de apoyo hacia la soberanía productiva nacional.

Esto nos permitirá no sólo diversificar y aumentar la producción de bienes y servicios para responder a nuestras más sentidas necesidades internas sino, además, adquirir una nueva fortaleza con la exportación de nuestros productos.

Sirva, pues, esta coyuntura para, con honestidad y responsabilidad, emprender con firmeza la construcción de un país que deje de ser rentista y corte el nudo gordiano de la dependencia petrolera.

Un problema central y trascendente de la vía venezolana al socialismo reside en la metamorfosis global del modelo rentista: en el cambio estructural del modelo de acumulación capitalista que tenemos; cambio que depende de la diversificación productiva hacia la que nos orientamos para superar definitivamente al rentismo.

III

Quiero reiterar un lineamiento estratégico que enuncié el pasado viernes en mi intervención en la Asamblea Nacional con motivo de la presentación de la Memoria y Cuenta del año 2009: debemos seguir desmontando el viejo Estado burgués y acelerar el proceso de construcción del nuevo Estado social y democrático, de derecho y de justicia, que manda nuestra Constitución. Es una necesidad histórica y un imperativo categórico para la continuidad y profundización de la Revolución Bolivariana, rumbo al socialismo.

No debemos darle oxígeno al Estado burgués. Por el contrario, quitárselo es un imperativo para que se extinga definitivamente.

El Estado burgués todavía tiene espacios dentro del Estado que está surgiendo: desde esos espacios entrampa, sabotea, obstaculiza el proceso de creación de la nueva institucionalidad.

Nos falta un trecho largo para que el nuevo Estado se consolide: estamos en transición hacia él. Su consolidación depende y dependerá de cuán capaces seamos de materializar el protagonismo del poder comunal: del poder popular en todas sus expresiones.

El poder popular es el alma y la llama de otra manera de ser Estado y Gobierno. Debemos hacer realidad lo que lúcidamente visualizara Kléber Ramírez hace muchos años: "... llegó la hora para que las comunidades asuman poderes de Estado, lo que conllevará administrativamente la transformación global del Estado venezolano y socialmente el ejercicio real de la soberanía por parte de la sociedad a través de los poderes comunales".

¡Patria, socialismo o muerte!

¡Venceremos!





Sè m, Frè m, Onè ! Respè !

Otorite ki nan Leta Peyi d Ayiti,
Reprezantan Gouvènman Afrik Du Sud,
Anbasadè Matu ak Sè nou Matshidiso, Otorite ki nan òganizasyon
Nasyonal kòm entènasyonal,
Sè m ak Frè m Ki nan kat kwen peyi a ou aletranje,
Mwen kontan salye n nan lonbraj
Ayeropò Toussaint Louverture.

Sè m, Frè m,
Onè ! Respè !
Onè pou ou !
Respè pou Ayiti !

Ala kontan m kontan fè youn avèk
Minouche, Christine, Michaëlle pou
Salye ou e anbrase ou fratènèlman !

Sè m, Frè m,
Si w te ka poze men w sou kè mwen,
Ou ta santi kijan lap bat pi vit, pi plis
Pou di w : Bravo! Mèsi! Bravo! Mèsi!

Bravo pou kouraj ak entèlijans Pèp la !
Mèsi mil fwa pou akèy san parèy sa a !

Bravo pou tout bèl leson Pèp la deja bay !
Mèsi mil mil fwa pou bèl solèy solidarite
Ki pa te janm kouche dèyè mòn egzil sa a.

A warm welcome to :
Ira Kurzban, Dany Glover, Laura Flyn, James Early, Selma James, widow of CLR James, Margaret Prescod, Paul Burke.

Greetings to: Honorable Deputy Maxine Waters,Randall and Hazel Robinson, Brian Cancanon, Claude Ribbe.

Peace to: John Maxwell and the victims of the disaster in Japan.

 

Onè ! Respè !
Onè pou ou e respè pou memwa
300.000 viktim tranbleman tè a !
Respè pou memwa tout moun ki
Viktim kolera ou katastwòf politik.

Men nan la men, bradsou bradsa,
Ann trese yon bèl kouwòn onè respè
Pou Rev Pè Gérard Jean-Juste ak
Tout lòt ewo ki sakrifye lavi yo nan
Defann diyite Ayiti ki malad grav.

Sè m, Frè m,
Pèmèt mwen pataje chalè remèsiman an
Ak anpil zanmi ki pa fèt an Ayiti, men
Ki renmen Pèp Ayisyen ak tout kè yo.

An 2004, gen nan yo ki te al chèche n
Nan peyi Afrik Santral pou akonpaye n
Rive nan peyi Jamayik an natandan
Prezidan Tabo Mbeki te chwazi depeche
Pwòp avyon prezidansyèl Lafrik Di Sid
Pou n te retounen nan bra manman Lafrik.

Yon gwo gwo mèsi pou Prezidan Zuma,
Prezidan Mbeki, Prezidan Mandela ak
Tout lòt sè n ak frè n k ap viv nan peyi Afrik Santral, Jamayik ak Afrik di Sid.

Jan m te di l, anvan n kite Afrik di Sid Nan lang isiZoulou ak lang Swahili :

(IsiZoulou)

Yize iHaiti ikude naAfrika, asisoze sazikhohlwa
izimpande zamasiko ethu. Ngesikathi zonke
sizobatshela abantwana nezizukulu zethu :
Manikumbule lapho okoko bethu bazalelwe khona.
Niqubele ngokubona lendawo eya eAfrika.
Niqonde ngqo ngalo mgwaqo.

(Swahili)


Umoja ni nguvu,
Utengano ni udaifu.
Mtu ni watu.

Sa vle di : Menm si Ayiti lwen l Afrik,
Nou pap janm bliye rasin kilti nou.
N ap toujou di pitit ak pitit pitit nou yo :
Sonje kote Zansèt nou yo te fèt.

Kontinye gade nan direksyon l Afrik.
Kenbe wout sa a drè, nèt ale.
Linyon fè lafòs, divizyon fè lafeblès.
Ki di youn nan nou di nou tout.

Sè m, Frè m,
Jan nou konnen, rekonesans fè sans.
Pou tout lòt vrè zanmi etranje nou yo
K ap viv nan divès lòt peyi sou latè,
Nou pwofite voye yon mèsi espesyal.

Vrè zanmi etranje ki la avè n jodia
Ak anpil lòt ki prezan nan lespri yo
Se moun ki toujou chèche konprann
Ni mwèl soufrans, ni mwèl diyite
K ap sikile nan langaj Pèp Ayisyen.

Pou m konprann kijan sèvo moun
Ki pale 8 a 10 lang fonksyone,
Mwen anrejistre ond sèvo a ak yon
Aparèy yo rele elektwoansefalogram.

Pou vrè zanmi sa yo konprann kijan
Langaj Pèp Ayisyen chaje ak di plis
Tankou mwèl diyite, mwèl soufrans,
Yo fè ni kè yo ni brenn pa yo mache
Jis yo konn tonbe damou pou Ayiti.

To understand how the human brain processes 8 to 10 languages, I use an EEG machine and record the brain waves. But to understand the Haitian meta-linguistics, true friends of Haiti such as the members of this prestigious delegation, use both their brain and their heart. I think that the bonds linking them to Haiti are deeply rooted in a real love story. What a clear reflection of true love and true friendship! A friend in need is a friend indeed. Thank you so much.

As the brain takes only 100 ms to detect happiness, you may already realize how your presence contributes to make the Haitian people so happy today. In 1804, the Haitian revolution marked the end of slavery. Today, may the Haitian people mark the end of exile and coup d'état while peacefully we must move from social exclusion to social inclusion. Once again, thanks from the bottom of our hearts.

Un saludo muy caloroso y un abrazo fraternal a nuestros hermanos y hermanas de Cuba, especialmente los médicos que se han entregado sin cansancio en la lucha en contra del cólera? Quién sabe cuantas víctimas del cólera ya hubieran muerto, si no fuera por su asistencia médico?

Rechazando la propaganda y acercándose cada día más a los enfermos, Uds cristalizan una fuente de vida y un tejido de solidaridad humana. ! Ojalá que la luz de este testimonio guíe los pasos de tantos hombres hacia un mundo mejor ! A Uds todos, gracias, muchíssimas gracias!

Sè m, Frè m,
Si w te ka panche tèt ou sou kè mwen,
Ou ta tande aklè kijan li ap chante
Yon melodi konsolasyon pou Ayiti.

Ayiti manman nou ki bezwen respire
Oksijèn diyite pou lawont pa toufe l.

Tank mwen kontan pou wè nou tout,
Se tank dlo soufrans nou yo ap koule
Tankou yon larivyè doulè nan tout kòm.

Tank mwen kontan pou wè nou tout,
Se tank larivyè doulè viktim yo anvi
Dechire kè m pou l vin ponpe nan je m.

Si mwen menm ki fenk retounen lakay,
Se konsa m santi m, ou pa bezwen di m
Kijan manjezon doulè sa a rèd pou ou.

Depi tranbleman tè goudougoudou a,
Si m te ka transfòme chanm kè m an
Chanm kay, tout viktim tap jyenn kay
Pou sispann dòmi nan lari, nan labou,
Anba tant chire kole pyese moso prela ,
Moso dra, moso katon IMILYASYON.

Wi, imilyasyon yon Ayisyen,
Se imilyasyon tout Ayisyen.
Lè diyite you Ayisyen blese,
Se nou tout Ayisyen ki senyen.

San nou se san Tousen Louvèti,
Nou pa ka trayi san nou. Non !
San nou se san Tousen Louvèti,
Nou pa ka trayi san nou. Non !

Sè m, Frè m,
Jodi a, akouchman retou a fèt
Anba lonbrayTousen Louvèti.
Lè yo te kidnape l pou egzile l
Nan mwa jen 1802, li te deja di :

Rasin libète yo anpil e yo plante fon.
Koupe pye libète sa a se youn, men
Rive elimine tout rasin yo, se jamè.

Ochan pou Jeni sa a ki te leve lonè
Tout pitit zantray Manman Lafrik !
Ochan pou tout rasin libète ki fleri
Anba dekonm pou n te ka retounen.

Jodi a, anba lonbray Tousen Louvèti,
Nou kontan vin kanpe ak tout jèn yo,
Nou menm nouvèl jenerayon ki vle :
Edikasyon nan diyite ,san esklizyon.

Nou gen rezon paske
Si n pa sove diyite nou,
Diyite n ap sove kite n.

Wi, nou gen rezon paske
Pwoblèm nan se esklizyon,
Solisyon an se enklizyon.

Esklizyon Fanmi Lavalas
Se esklizyon majorite a.
Esklizyon majorite a egal
Koupe egzakteman branch
Ke nou tout chita sou li a.

Pwoblèm nan se esklizyon,
Solisyon an, se enklizyon
Tout Ayisyen san patipri
Paske tout moun se moun. Donk,vòt tout moun konte.

An 1804, apre lendepandans,
Te gen 20 medsen ak 2 dantis
Pou 400.000 moun nan peyi a.

Jodia, pa menm gen 2 doktè
Pou chak 11.000 Ayisyen.
Sa a, sa a se youn nan rezilta
Mòd edikasyon esklizyon an.

Pou lonè Papa Jan Jak Desalin,
Nou vin pote ti konkou pa n.
Si balon edikasyon an santre
Sou teren diyite, fòk wè pa wè,
Nou mete esklizyon awoutsay.

E lè sa a nouvèl jenerasyon an
Pra l kòmanse benefisye nan
Richès k ap dòmi nan zantray
Peyi d Ayiti nou an, kidonk :

Lò, kwiv, iranyòm, boksit,
Ajan, poutzolan, mab elatriye.
Kabonat kalsyòm ki nan Payan,
Miragwan, depase $ 23 milya.

Rezèv petwòl la, san dout, Pi plis anpil pase sa nou kwè. Dayè nou menm menm Ayisyen, Nou se pi gwo, pi gwo richès la.

Sè m, Frè m,
Pandan 7 an, nou kominike a distans.
Jodia, nou la pou ansanm ansanm,
Nou simen lapè toupatou, tout tan,
Tout kote pou tout fòm vyolans kaba.

Nou menm Ayisyen ki renmen lapè,
Nou kondane tout kalite fòm vyolans
Pou edikasyon jenès la ka debouche
Sou lapè nan tèt ak lapè nan vant.

Sè m, Frè m,
Pandan 7 an, nou kominike a distans.
Jodia, nou la,  nou la ansanm, kòtakòt.
Nou la, lakay, paske lakay se lakay.
Nou la ak nou tout ki la pou nou al la :

La kote mizè, grangou, chomaj,
Ensekirite, kidnaping, koripsyon,
Dwòg, vyolans, trayizon, enjistis,
Rasis, esklizyon ak esklavaj modèn
Pap toujou kanpe la pou fè n delala.

Ayiti nou an malad grav anpil.
Soti 29 Fevriye 2004 rive jodia,
Maladi a malerezman vin pi grav.

Men, byen mal pa vle di lanmò :
Pi gwo espwa Ayiti, se Ayisyen.
Pi gwo remèd Ayiti, se lanmou.

Apre 7 ane egzil sa yo, nou deklare
7 fwa 77 fwa 7 fwa se Mèm Amou.
Mèm Amou pou ou ki isit an Ayiti.
Mèm Amou pou ou ki aletranje.

Si jodia nou youn retrouve n
Nan bra lòt, isit, isit la menm,
Se gras a ou ke m renmen amò.

Jeunesse de mon Pays,

Vous, Jeunes Héros et Héroïnes d'Haïti,
Vous, amoureux, amoureuses de la liberté,
Soyons tous présents au rendez-vous
De la Première République Noire,
Tapie sous le poids de ces 25.000.000
De tonnes métriques de décombres.

Si l'éclosion du crocus dépend des rayons du soleil,
L'éclosion d'Haïti dépend du soleil de notre amour.

Haïti nous unit à cette terre comme le pétiole relie le limbe à la tige.
Tige de liberté conquise, combattue, battue mais jamais abattue.

Tige de liberté dont la nervure principale symbolise notre dignité.
ige de liberté dont la sève est et demeure l'amour par excellence.

Si l'éclosion du crocus dépend des rayons du soleil,
L'éclosion d'Haïti dépend du soleil de notre amour.

Haïti, Haïti, plus je m'éloigne de toi, moins je respire.
Haïti, Haïti, je t'aime et je t'aimerai toujours.Toujours !

Sè m, Frè m,
Lè w tande deklarasyon damou sa a
Se bò sèvo goch ou ki kapte pawòl la,
Pandan bò sèvo dwat la kapte emosyon
Ak mizik ke pawòl la pote pou ou a.
Kidonk, chak pati nan kò a gen wòl li.

Wòl pa m se sèvi ou nan lanmou.
Wòl pa w se viv pou Ayiti pa mouri.
Wòl bon patriyòt se renmen peyi l.

Bon tan, move tan:
SE MEM AMOU !

An egzil ou lakay :
SE MEM AMOU !
Avè w pou toujou :
SE MEM AMOU !


Sous : Haiti Action



APPEL AUX HAÏTIENS !

Pour le salut de l’héritage dessalinien
La sauvegarde de la Patrie de ceux qui ont fait Vertières
Le retour de la Gloire et la Magnificence perdues du Royaume christophien
Et redorer le blason archelois du 18 mai 1803

Haïtiens, unissez-vous !
Hors de nous, la division biséculaire
Hors de nous les luttes fratricides pour la conquête du pouvoir
Hors de nous la passivité coupable d’une nation qui se dissout et qui se délite

Haïtiens, renouez avec le serment de vos ancêtres
Ceux qui vous ont donné en héritage cette belle terre d'Haïti
“Liberté ou la Mort !”
La condition de libre ne peut s’acquérir véritablement que quand nous nous serons affranchis de nos carcans de l’heure

Haïtiens, vivez ! Existez ne suffit pas !
La vie avec les chaînes de la misère et de la division ce n’est pas vivre
C’est se soumettre à l’esclavage du temps
Libérez-vous des chaînes qui vous étranglent littéralement


Louinel Estimable




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Les lâches ! Ils n'ont point senti, dans leur aveuglement, qu'ils foulaient aux pieds cette constitution qu'ils avaient juré de défendre ! Ils n'ont point compris, ces indignes descendants des fondateurs de notre indépendance que, répudiant l'héritage de nos pères, livraient à l'étranger le sol de la Patrie, tiède encore du sang de leurs ancêtres ! — Faustin Soulouque, Empereur d'Haïti
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  • Des officiers hauts-gradés de l'Armée reconnaissent Henry Christophe comme Chef d'État d'Haïti et lui demandent de sévir contre Jean-Jacques Dessalines
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Loi de 1848 créant la fête de Jean-Jacques Dessalines, Empereur d'Haïti

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Si l'héroïsme existe quelque part ici-bas, sans doute, faudrait-il aller le chercher dans les pliures du Bicolore haïtien. (Hubert Papailler)

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L'île de La Navase : trésor haïtien confisqué par les États-Unis d'Amérique

Une île haïtienne intacte, appelée La Navase, a été revendiquée par les États-Unis et rebaptisée Navassa Island, bien qu'elle se trouve à seulement 25 miles (40 km) au Sud-ouest de la ville de Jérémie et à 37 miles (60 km) de la péninsule la plus occidentale d'Haïti. La Navase est inhabitée, mais les Haïtiens pêchent sur ses côtes depuis plus de deux siècles, et toutes les îles adjacentes à Haïti, quelle que soit leur population, sont considérées comme faisant partie intégrante du pays depuis la première Constitution de Toussaint Louverture en 1801. De plus, l'article 2 de la Constitution haïtienne de 1874 mentionne expressément que les possessions insulaires d'Haïti comprennent La Navaze. L'île de 1300 acres (5,26 km²) en forme de déchirure pose un défi à l'habitation humaine parce qu'elle ne contient pas d'eau douce et les falaises abruptes le long de sa côte rendent presque impossible le débarquement d'un bateau ; cependant, elle a accueilli telle...
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Les présidents dominicains d'origine haïtienne

Beaucoup de gens ignorent que la République dominicaine a eu quatre présidents d'origine haïtienne. C'est un sujet peu traité et même caché par les historiens traditionnels. General Gregorio Luperon Gregorio Luperon Le premier président dominicain d'origine haïtienne fut Gregorio Luperon qui fut président provisoire de la République du 18 décembre 1879 au 1er septembre 1880. Concernant ses origines haïtiennes, l'historien Emilio Cordero Michel déclare : "Bien que du côté de sa mère, Luperon était d'origine haïtienne, à certains moments de sa vie, il a manifesté des préjugés contre Haïti qui ont refait surface au sein du peuple dominicain en raison du processus historique qu'il a vécu de 1844 à 1861" (Emilio Cordero Michel. Article Luperon et Haïti. Clio Magazine №152. 1995. Académie dominicaine d'histoire). Un autre historien qui fait référence à l'ascendance haïtienne de Luperon est le Dr Tirso Mejia Ricart qui établit ...
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Lettre de remerciement du général dominicain Gregorio Luperón au président Nissage Saget

Les présidents haïtiens Fabre Nicolas Geffrard et Nissage Saget ont aidé la République Dominicaine à maintenir sa souveraineté et son indépendance face à la volonté d'une certaine élite emmenée par les présidents Pedro Santana et Buenaventura Baez de livrer le pays à l'Espagne et de redevenir ainsi une colonie. Quant au président Nissage Saget, il a offert l'asile à des résistants dominicains, leur a donné des hommes, des armes, des munitions, de l'argent pour aller libérer leur pays. Ci-dessous, la lettre de remerciement de Gregorio Luperón au président Saget, dans laquelle il a également reconnu que son pays est redevable d'une immense dette envers Haïti en raison de son soutien au peuple dominicain. Une circonstance imprévue m'a emmené à Saint-Marc sur le bateau que je commandais. Votre accueil franc, loyal et sympathique a fait déborder en moi l'instinct de fraternité envers le peuple haïtien, et m'a rendu redevable à votre gouvernement d'une...
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Lettre de refus d'Anténor Firmin à la demande des États-Unis d'affermer le Môle Saint-Nicolas

Joseph Auguste Anténor Firmin, Ministre des Relations extérieures de la République d'Haïti Port-au-Prince, 22 avril 1891 Messieurs les plénipotentiaires, J'ai l'honneur de vous accuser réception à Vos Excellences de votre dépêche du 21 de ce mois, par laquelle vous avez bien voulu m'adresser une copie officielle du document signé par son Excellence le Président des États-Unis et vous investissant de pleins - pouvoirs pour - conférer avec toutes personnes revêtues des mêmes pouvoirs par Haïti, afin de négocier une convention entre les deux gouvernements. En examinant ce document et me référant à l'entrevue que j'eus l'honneur d'avoir avec Vos Excellences le jour même de la réception de votre dépêche, je dois inférer que vos pleins pouvoirs se rapportent à la demande faite le 7 février dernier au gouvernement d'Haïti, par l'honorable amiral Gherardi, en qualité de commissaire spécial des États-Unis, d'exprimer son consentement d'accorder au...
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Haïti : la malédiction blanche

Par Eduardo Galeano, intellectuel uruguayen 6 Avril 2004 Le premier jour de cette année, la liberté a fêté deux siècles de vie dans le monde. Personne ne s’en est rendu compte ou presque. Quelques jours plus tard, le pays de l’anniversaire, Haïti, occupait une certaine place dans les médias ; non pas à cause de cet anniversaire de la liberté universelle, mais parce qu’a été provoqué un bain de sang qui a fini par faire tomber le président Aristide. Haïti a été le premier pays où on a aboli l’esclavage. Toutefois, les encyclopédies les plus répandues et presque tous les textes d’éducation attribuent à l’Angleterre cet honneur historique. Il est vrai qu’un beau jour l’empire a changé d’avis, lui qui avait été le champion mondial du trafic négrier ; mais l’abolition britannique s’est produite en 1807, trois années après la révolution haïtienne, et s’est avérée tellement peu convaincante qu’en 1832 l’Angleterre a dû interdire à nouveau l’esclavage. La négation d’Haïti n’a rien de nouveau....
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La prière de Boukman Dutty

Cette prière a été prononcée par le prêtre vodou, Dutty Boukman, esclave né à la Jamaïque, lors de la cérémonie du Bois-Caïman tenue dans la nuit du 13 au 14 août 1791.  Cérémonie qui a permis quelques jours plus tard le soulèvement général des esclaves et qui constitue l'une des premières marches vers l'indépendance d'Haiti en 1804. Kreyol Bon Dje ki fè latè. Ki fè solèy ki klere nou anwo. Bon Dje ki soulve lanmè. Ki fè gronde loray. Bon Dje nou ki gen zorèy pou tande. Ou ki kache nan nyaj. Kap gade nou kote ou ye la. Ou wè tout sa blan fè nou sibi. Dje Blan yo mande krim. Bon Dje ki nan nou an vle byen fè. Bon Dje nou an ki si bon, ki si jis, li odone vanjans. Se li kap kondui bra nou pou nou ranpote la viktwa. Se li kap ba nou asistans. Nou tout fèt pou nou jete potre dje Blan yo ki swaf dlo lan zye. Koute vwa la libète kap chante lan kè nou. Français Le dieu qui créa la terre, qui créa le soleil qui nous donne la lumière. Le dieu qui détient les océans, qui fait gronder...
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Lettre de Jean-Jacques Dessalines au président Thomas Jefferson des Etats-Unis

Au quartier Général, Habitation de Frère, Plaine du Cul de Sac 23 Juin 1803 Jean Jacques Dessalines, Général en chef de l’Armée de Saint-Domingue à Monsieur le président des Etats-Unis d'Amérique Monsieur Le Président, La Goélette des États-Unis (La Fédérale, Capitaine Neheniah Barr) forcée d’entrer dans le port du Petit Goâve par nos chaloupes en croisière, m’offre l’honneur de vous instruire des événements survenus dans notre malheureuse isle depuis l’arrivée des Français et de la révolution qu’y a occasionné la tirannie de leur gouvernement oppresseur. Lassé de payer par l’effusion de tout notre sang le prix de notre aveugle fidélité à une métropole qui égorge ses enfans , le peuple de Saint Domingue, à l’exemple des nations les plus sages, a secoué le joug de la tirannie et juré l’expulsion de ses bourreaux. Déjà nos campagnes sont purgées de leur aspect; quelques villes leur restent encore, mais n’offrent plus rien à leur avide rapacité. Le...
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Lettre de Toussaint Louverture à Napoléon Bonaparte

Général Toussaint Louverture Militaire et Homme d'État haïtien Citoyen Consul,  Votre lettre m’a été transmise par le citoyen Leclerc, votre beau-frère, que vous avez nommé capitaine-général de cette île : titre qui n’est point reconnu par la constitution de Saint-Domingue. Le même messager a rendu deux enfants innocents aux embrassements et à la tendresse de leur père. Mais quelques chers que me soient mes fils, je ne veux point avoir d’obligation à mes ennemis, et je les renvoie à leurs geôliers. Les forces destinées à faire respecter la souveraineté du peuple français ont aussi effectué une descente ; elles répandent partout le carnage et la dévastation. De quel droit veut-on exterminer, par le fer et par le feu, un peuple grossier, mais innocent ? Nous avons osé former une constitution adaptée aux circonstances. Elle contient de bonnes choses, comme vous en convenez vous-même ; mais il s’y trouve aussi, dites-vous, des articles contraires à la souveraineté du peupl...
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I have a dream : Discours historique de Martin Luther King le 28 Août 1963 à Washington

J e suis heureux de me joindre à vous aujourd’hui pour participer à ce que l’histoire appellera la plus grande démonstration pour la liberté dans les annales de notre nation. Il y a un siècle de cela, un grand Américain qui nous couvre aujourd’hui de son ombre symbolique signait notre Proclamation d’Émancipation. Ce décret capital se dresse, comme un grand phare illuminant d’espérance les millions d’esclaves marqués au feu d’une brûlante injustice. Ce décret est venu comme une aube joyeuse terminer la longue nuit de leur captivité. Mais, cent ans plus tard, le Noir n’est toujours pas libre. Cent ans plus tard, la vie du Noir est encore terriblement handicapée par les menottes de la ségrégation et les chaînes de la discrimination. Cent ans plus tard, le Noir vit à l’écart sur son îlot de pauvreté au milieu d’un vaste océan de prospérité matérielle. Cent ans plus tard, le Noir languit encore dans les coins de la société américaine et se trouve exilé dans son propr...
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Les péchés d'Haïti

Eduardo Hughes Galeano Article écrit par Eduardo Galeano en 1996, journaliste et écrivain uruguayen, est l'une des personnalités les plus en vue de la littérature latino-américaine. Ses livres ont été traduits en plusieurs langues. Ses œuvres les plus connues sont Memoria del fuego (1986) et Las venas abiertas de América Latina (1971). La démocratie haïtienne est née il y a peu de temps. Au cours de sa brève vie, cette créature affamée et malade n'a reçu que des gifles. Elle est née récemment au cours des fêtes de fin d'années de 1991, quand elle a été assassinée par le coup-d'état du général Raoul Cédras. Trois ans plus tard, il a été ressuscité. Après avoir fait entrer et sortir tant de dictateurs militaires, les États-Unis ont fait déposé et remis au pouvoir le président Jean-Bertrand Aristide, qui avait été le premier dirigeant  élu par le vote populaire dans l'histoire d'Haïti et qui avait eu la folie de vouloir un pays moins injuste. Le vote et le vet...
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